CLAUDE ONESTA (sélectionneur de l'équipe de France): «Ça a été un peu bizarre. On avait le sentiment de maîtriser le match et puis en quelques minutes on a mis en péril tout ce qu'on avait mis en place. On s'est trop précipités. On doit être plus patients. J'aurais aimé tourner un peu plus mais le match en a décidé autrement. Kévynn (Nyokas) a montré tout le potentiel qu'on lui connaît et qu'il lui faut juste dompter. C'est un bon match pour lui même même s'il y a encore trop vite du déchet potentiel. Il faut arriver à calmer le cheval fou.»

 NIKOLA KARABATIC (arrière de l'équipe de France): «Sans être prétentieux, on savait qu'on allait y aller. La seule question c'était de savoir quand. On voulait se qualifier dès ce soir pour avoir un mois de juin tranquille et plus ouvert au niveau du planning, pour travailler et donner plus de choix à Claude (Onesta) de faire son équipe. On a dû jouer un "money-time". C'est dommage, on est tranquilles, on mène de six et on les laisse revenir. On aurait dû se mettre à l'abri plus tôt. Mais on a bien géré la fin et c'est plutôt un bon match. A la limite c'est pas plus mal, ça a mis un peu de suspense et de pression.»

Kévynn Nyokas (arrière de l'équipe de France): «On s'est relâchés un peu mais on a été solides sur la fin. Cette semaine en équipe de France a été une cure de jouvence pour moi. J'en avais besoin. Tout le monde me fait confiance. Dans ce groupe tout est fait pour me garder en confiance. Mercredi j'avais fait un bon match malgré un déchet important au tir. A Chambéry, je ne joue malheureusement pas forcément bien. Mais ici, dès les premiers entraînements, j'étais bien.»

La France, vainqueur de la Norvège (32-28), samedi, s'est qualifiée pour l'Euro 2014, en janvier prochain au Danemark, avant même la fin des éliminatoires. Les Bleus ont été bousculés en deuxième période mais ont su trouver les ressources pour s'imposer.

Il faudra encore disputer deux matches face à la Lituanie, en juin, mais la France a déjà décroché son billet pour l'Euro 2014. Vainqueurs sur le sol norvégien mercredi (29-22), les Experts ont récidivé avec la manière, samedi (32-28) à Nancy. Même avec des absents (Bertrand Gille, Xavier Barachet, Michael Guigou, Kentin Mahé, Valentin Porte, blessés et Samuel Honrubia, suspendu), cette équipe de France a montré un visage séduisant. Un peu bousculés le premier quart d'heure, les joueurs de Claude Onesta ont trouvé leur rythme de croisière, s'appuyant sur une défense parfaitement organisée et une attaque agressive et inventive, à l'image d'un Luc Abalo (4 buts) toujours aussi surprenant. Cédric Sorhaindo (3/3) s'est affirmé sur le terrain et pendant les temps morts, sous les yeux de l'ancien patron de la défense, le retraité Didier Dinart, installé en tribunes.L'entrée de Kevynn Nyokas a permis aux Bleus d'accélérer pour compter cinq buts d'avance à la pause (17-12). L'écart est monté à +6 dès le retour des vestiaires. L'harmonie collective a duré dix minutes supplémentaires (21-16, 41e), et puis la machine si bien huilée a commencé à se gripper en défense. Les double champions olympiques ont encaissé un 5-0 (22-21, 46e), une série qui a donné confiance aux Norvégiens. Espen Lie Hansen, en échec total en première mi-temps, a débloqué son compteur (6/13 au final). L'entrée de Kevynn Nyokas a permis aux Bleus d'accélérer pour compter cinq buts d'avance à la pause (17-12). L'écart est monté à +6 dès le retour des vestiaires. L'harmonie collective a duré dix minutes supplémentaires (21-16, 41e), et puis la machine si bien huilée a commencé à se gripper en défense. Les double champions olympiques ont encaissé un 5-0 (22-21, 46e), une série qui a donné confiance aux Norvégiens. Espen Lie Hansen, en échec total en première mi-temps, a débloqué son compteur (6/13 au final).

Les Bleus ont et vont affronter la Norvège, à Stavanger le 3 avril puis en France à Nancy le 6 avril. A noter que onze des seize joueurs ayant participé au Mondial espagnol ont été retenus par le sélectionneur tricolore. Michaël Guigou et Xavier Barachet, tous deux blessés, manquent à l’appel tout comme Didier Dinart et Daouda Karaboué (retraites internationales) et Timothey N'Guessan (choix). Le gardien Vincent Gérard et l’ailier gauche Hugo Descat ont quant à eux été convoqués pour la première fois dans le groupe France.

Le groupe: Dumoulin, Gérard, Omeyer, Accambray, Fernandez, Grébille, Narcisse, Karabatic, Mahé, Bosquet, Nyokas, Anic, Detrez, Sorhaindo, Bingo, Descat, Honrubia, Abalo, Joli, Porte.

Deux mois après le Mondial et privés de nombreux joueurs, les Bleus sont allés battre la Norvège (29-22) ce mercredi à Stavanger et scellent pratiquement leur qualification pour l'Euro 2014.